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Monologue sur la vie!

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Message par Iza Ven 1 Fév - 3:36

Moi, moi! Je veux me la jouer Socrate!
Ok, finalement je vais monologuer. En fait sa va bientôt faire deux semaines que je passe mes journées entière à réfléchir et puis j’en suis finalement arrivée à une théorie. Demandez moi pas pourquoi j’ai décidé de l’écrire ici.. je ne le sais pas moi-même. Mais bon, pour expliquer mon truc je dois mettre un contexte historique ou plutôt parler d’un courant littéraire et étant donné que tout est inter-relié, sa va finir par avoir rapport.. promis!

Donc voilà, je me lance. Du mi-XVII e jusqu'à la quasi fin du XVIII e siècle, le courant littéraire qui faisait alors aussi figure de philosophie pour le peuple était le classicisme. Pour résumé vite fait, ce courant prône l’effacement de l’individu, étant donné que le peuple était dirigé par une monarchie, la personne en tant que tel ne valait absolument rien, c’était le bonheur du groupe, de la nation.. ou plutôt celui du Roi qui comptait.. Jusque dans les tableaux, les artistes ne devaient pas laisser paraître leurs coups de pinceaux parce qu’ils évoquaient alors la présence de l’être qui l’avait peint, il n’y avait aucune notion du « moi » ou du « je ».

Puis avec la Révolution Française en 1789, la notion de l’individu à fait surface. Pour prendre exemple, le drapeau Français que nous connaissons aujourd’hui symbolise les trois principes de cette nouvelle philosophie ; Liberté, Égalité, Fraternité. On est loin de la mentalité qu’avait la population sous le règne de Louis XIV. Les gens se sont rendu compte qu’ils avaient eux aussi le droit de vivre.. le droit d’être égaux.. le droit au bonheur, sa c’est la théorie.. ( En pratique, la Haute Bourgeoisie a voulu prendre le contrôle sur la Monarchie pour une question d’argent et a réussit monté le peuple qui mourrait de faim contre le Roi Louis XVII et sa chère femme Marie-Antoinette qui flambait alors tout son argent, qui ne lui appartenait pas étant donné que tout les coffres du château étaient à sec, dans des « jeux » de tout genre.. mais c’est un détail!) . La Révolution a donc éclaté, le Roi et la Reine guillotiné.. en fait plus de 40 milles personnes ont été guillotiné au nom d’une démocratie qui ne sera finalement établie que beaucoup plus tard. Le peuple vivait dans une société tyrannique, de sang, de peur, de mort.. De là est arrivée le Romantisme ( j’y arrive.. j’y arrive )

Le précurseur du Romantisme à été Jean-Jacques Rousseau avec sa fameuse philosophie de « L’homme naît bon, c’est la société qui le corrompt ». En fait, le Romantisme est plus qu’un courant artistique, il fait figure intégrante de philosophie.. et bien plus que le classicisme de l’époque. Ce courant prône l’individu avant tout, celui-ci ayant été brimé dans sa liberté individuelle depuis des siècles réalise qu’il peut aussi vivre des émotions intenses.. Il éprouve alors un désir de passion. Lisez des bouquins de cette époque et vous allez constater que tout en revient toujours soit à la liberté, soit en un amour passionné, mais ayant sans exception une fin tragique après avoir vécue tout un tas d’émotions d’une puissance a couper le souffle ( Tristan & Iseult par exemple ). Les gens sont tellement blasé de la vie après avoir grandit dans un univers ou le sang coule à flot, qu’au début de la vingtaine, ils pensent avoir tout vécue. L’une des plus grandes caractéristiques des gens de cette époque est le désir de souffrance.. c’est assez fou à dire mais c’est un fait, vu que les gens accordent une force incroyable à tout leurs émotions, ils tombent éperdument amoureux et lorsque leurs histoires finissent par mourir, ils transforment leur passions amoureuses en un malheur amplifié, se disant que jamais ils ne connaîtront d’autre amour de se genre, etc.. et pleurant sur leur sort jusqu'à se qu’ils replongent dans une autre histoire passionné ou jusqu'à ce qu’ils en meurent.

Personnellement je trouve que sa ressemble assez bizarrement à aujourd’hui. Je parle d’un point de vue général, mais je regarde les gens alentour de moi et je me rend compte que tout le monde cherchent à vivre les émotions les plus fortes et ce, le plus vite possible. Et quand on arrive enfin a trouver ce que nous cherchions désespérément et que nous le perdons, on se met a cultiver notre peine. On recherche inconsciemment et par dessus tout, soit le plus extraordinaire des bonheurs, soit le plus pénible des malheurs, mais il n’y a jamais de milieu.. c’est encore et toujours extrême. On peut le voir jusque dans la music, les films ou même les livres.. c’est un esprit d’individualisme, on passe notre temps a pensé à nous, et la j’entend crier « Non, je pense pas a moi.. je pense au bonheur de la personne que j’aime, etc. » Ok! Mais irrémédiablement le bonheur de la personne que tu aimes te rend le bonheur.. sa en revient toujours à la notion du « moi ».. ou en autres mots, à de l’égoïsme. Moi la première, j’ai aimé pour la première fois il n’y a pas très longtemps.. sa été assez bref, mais dieu sait comment c’était fort, sa va bientôt faire cinq mois que je pleure que j’ai perdue la femme de ma vie, a penser.. « si j’aurai fait sa ? Ou si je n’aurai pas fait sa ? elle serait peut-être encore avec moi.. je ne l’aurai peut-être pas perdue » jusqu’à en avoir mal aux tripes.. Hé Ho! J’en suis encore au début de ma vie.. c’est se qu’on appelle cultivé sa peine. Mais la vérité c’est que la vie n’est ni belle, ni laide.. elle est simplement ce que l’individu décide d’en faire. Le fait de souffrir et de souffrir encore jusqu'à l’épuisement, c’est toi qui te permet de vivre toute cette angoisse.. De plus, c’est extrêmement facile de se laisser aller à ce sentiment, le plus dure c’est de se dire que la vie est belle malgré une telle chute, de se relever et de continuer à vivre. Perso, j’en ai ras le bol de cultivé ma fleur de douleur, j’ai décidé de passer la tondeuse.. Je m’identifiais beaucoup à cette mentalité, mais en fait, s’il y a quelque chose que je ne veux pas.. c’est finir avec l’état d’esprit du courant Romantique.. aussi séduisant puisse-t-il être. J’arrête de courir après les extrêmes et j’avance dans une vie qui va valoir la peine d’être vécue.. il y aura d’autres moments, d’autres bonheurs, d’autres amours et certainement d’autres peines, mais je refuse catégoriquement de passer ma vie à me prendre la tête avec des choses qui ne sont finalement que futilité.


Ps : Pffiou.. sorry pour le roman!
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Message par My Ven 1 Fév - 10:41

Je suis mitigée dans mon avis quant à ce que tu viens de dire poulette...

D'un côté, je suis d'accord... On cultive notre peine parce que le malheur est devenu quelque chose de tellement banal que ça parraît "naturel" de le vivre constamment. On nous mets dans la tête que pour être heureux il faut être amoureux, il faut faire des études, avoir un boulot en tant que fonctionnaire, il faut pleins d'amis, il faut sortir tous les soirs et se tuer le foie à boire excessivement, etc... Donc s'il te manque une chose dans tout ça, bah écoute, t'attendras, c'est pas ton tour d'être heureux !

De l'autre, je suis pas d'accord. Notre peine, il faut la vivre. Il faut vivre notre douleur jusqu'au bout pour arriver à passer à autre chose. Oui, bien sur, il y a des limites et plusieurs se complaisent dans ce malheur et ils continuent jours après jours à rester à la même place, sans tenter de faire un petit pas... Là, ça devient problématique. Il ne faut pas mettre dans le même bateau ceux qui subissent et ceux qui vivent leurs peines, tout en continuant de vivre.

Vivre, c'est pas facile, la vie a son lot d'obstacles et la plupart du temps quand t'es affalée par terre et que les choses continuent de te tomber dessus, les épaules finissent par ne plus rien supporter. Ce que je veux dire, c'est qu'il y a plusieurs cathégories... Et qu'une peine qui peut sembler mineure pour quelqu'un, peut être majeure pour une autre, ça dépend toujours du seuil de tolérance de la personne qui subit... Tous les malheurs du monde peuvent arriver en même temps autour de toi que ça ne te ferais pas broncher, mais si ton chat décède, là, ça peut te sembler une épreuve insurmontable... Parce que c'est TON chat, et que c'est TA peine.

Faut vivre ce qu'on a à vivre, tomber, se relever, retomber, se relever, se blinder, faire baisser des barrières... On s'entends surement tous pour dire que la vie est une merde, mais c'est à chacun de faire en sorte que sa merde soit belle ! (C'est un peu dégueu là ! lol...)

Le bonheur est partout, suffit de trouver ce qui arrive à nous faire sourire... Puis, vouloir le bonheur des autres n'est pas forcément une forme d'égoïsme, dans le sens où tu n'es pas forcément bien dans le bonheur de l'autre...

Bref ! Voilà, j'ai pas tout dis je crois, meuh il est tôt !
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Message par Iza Ven 1 Fév - 13:48

Oui c’est sur, c’est la société qui décide pour toi qu’est-ce que le bonheur. Il faut le trouver par soi même, sinon tu es mal barré.. je suis d’accord. Et puis c’est justement sa, maintenant tout est devenu tellement banal que nous arrivons en bout de ligne et nous sommes tous blasé de la vie. Quand c’est rendu normal que dans les cours on apprend que dans la vie il faut se servir des autres.. ou qu’à chaque fois qu’on écoute les nouvelles il y a toujours quelqu’un qui vient de se faire violé, tuer, etc. On est là a regarder et se dire « encore.. » puis on oublie après à peine 3 minutes ( les nouvelles me dégoûtes complètement d’ailleurs.. ) c’est relativement grave. A la fin, pour faire une comparaison banal, c’est comme la drogue.. tout se qui est normalement supposé nous toucher.. Sa nous fait plus rien, on en est submerger, donc on va toujours être à la recherche de quelque chose d’encore plus fort. C’est pour sa, quand on tombe en amour.. sa doit toujours être immense, et quand on perd se sentiment ‘euphorie’ si on veut, on se met a ruminé le même truc pendant des mois, si ce n’est pas des années.

Je suis consciente qu’il faut vivre sa peine, il faut se refaire.. sa prend du temps, mais c’est important de relativiser.. Je parle dans un contexte ou rien ne te tombe sur la tête après.. sinon c’est sur que tu peux difficilement te relever quand il y a sans arrêt des trucs qui te tombent dessus à chaque fois que tu es sur le bord d’y arriver. Parce que dans un sens, faire la gueule sans fin à cause d’une déception amoureuse.. un moment donné c’est uniquement parce que tu te plais inconsciemment dans ta douleur. Ressent le bonheur, ressent la peine, mais ressent quelque chose!. C’est comme si, être heureux pour des choses anodines « j’aime le soleil! » ce n’est pas une assez bonne raison et tu as besoin de plus pour te sentir vivre.. pourquoi tout devrai toujours être intense? Perso je pense que le « vrai » bonheur, c’est quand tu arrives a être heureux sans qu’il n’y aie quelque chose d’extraordinaire qui vient d’arriver dans ta vie, c’est le fait de se sentir bien dans son corps, sans plus.. Après, et bien, c’est du bonus.
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